Pratique du Jeu d'Histoire de la période du Premier Empire "Les Aigles" avec des figurines peintes. Reconstituer des combats et des batailles en s'approchant au plus prêt de la réalité historique à la tête d'une armée de soldats de plombs.
Dans cette rubrique vous retrouverez toutes les questions qui nous sont posées au sujet des règles et du jeu en général. Nous y apportons aussi nos éléments de réponses.
Afin de rendre toujours plus accessible les informations diffusées, les questions-réponses seront classées en trois catégories débutant, vétéran et expert.
Elles seront aussi regroupées par thèmes.
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DÉBUTANT
Q : "Est-il autorisé de constituer une unité d'infanterie à partir des compagnies d'élites légères des bataillons d'infanterie de ligne?"
R : "Oui, c’est possible car il ne s’agit que d’unités détachées d’unités “mères” et les figurines sont déjà comptabilisées dans le budget. Dans notre démarche didactique, cette réflexion est du niveau du général en chef. Toutefois, afin de coller un maximum la réalité il ne sera possible de détacher que les unités légères (léger, voltigeurs, ...) au niveau de la brigade. Il devront former une seule unité d’un nombre maximum de compagnie égal au maximum autorisé par le règlement de l’armée jouée.
Les grenadiers peuvent aussi être regroupés mais cela se joue au niveau de la division. Ils sont mutualisés avec les bataillons de voltigeurs et forment une nouvelle brigade”d’élites” directement aux ordres du divisionnaire. En clair, si l’on joue une brigade française, ce qui sera mon cas vendredi, je serait autorisé à sortir mes compagnies de voltigeurs de mes bataillons pour en reformer un d’élites qui devra être composé de 4 à 6 compagnies. Si ma brigade est composée de 3 bataillons, je ne peux donc pas regrouper les 3 compagnies de voltigeurs. Si elle est composée de plus de 6 bataillons, des bataillons garderons donc leurs compagnies de voltigeurs.
Un bémol toutefois concernant les troupes britanniques qui à ma connaissance détachaient très rarement leurs élites contrairement aux autres nations."
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DÉBUTANT
Q : "Quid alors des compagnies légères des bataillons d'infanterie de ligne britanniques?"
R : "Les anglais ne regroupaient pas leurs compagnies légères des bataillons, pour cause jusqu'en 1815 deux compagnies de Rifles sont affectées à chaque brigade. A noter aussi que les bataillons légers agissent en brigades spécialisées (léger avec léger)."
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DÉBUTANT
Q : "Durant la partie on a vu qu'une double ligne ne pouvait pas se réorienter. C'est à dire faire un pivot non ? Ou bien est-ce différent ?.
C'était à propos de mes Highlanders. Peux-tu vérifier ce point car cela ne me rassure pas de penser que mes doubles lignes ne peuvent pas se réorienter."
R : "Effectivement il n’est pas possible de pivoter depuis la ligne.
La manœuvre de pivot (ou réorientation) appelé “conversion à droite (gauche)” dans le règlement de l’infanterie française de 1791, n’est possible que depuis la colonne de compagnie et de division pour l’infanterie. ceci peut-être étendu aux compagnies et escadrons pour la cavalerie.
Il s’agit d’une manœuvre complexe exécutée par des troupes bien rodées à la pratique de l’ordre serré. Remémore toi l’exemple du pivot de la porte. Imagine donc non pas 10 highlanders exécutant cette manœuvre, mais bien près de 800 hommes alignés sur quatre rangs de profondeur, en ligne double, réalisant ce même exercice, soit sur un front de presque 200 hommes couvrant une largeur d’environ 100 m. Je pense que là tu imagines mieux le déroulé et la difficulté de sa réalisation.
Donc, en terme de jeu on peut pivoter depuis la colonne de compagnie de 45° par 1/4 de période. Pour la colonne de division il n’est possible de pivoter que de 22,5° par 1/4 afin de maintenir l’alignement des rangs et des files."
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CONFIRMÉ
Q : "Dans quelle formation est une unité qui fait une avance incontrôlée?"
R : "Elle se trouve dans la formation du moment à l’instant du test."
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EXPERT
Q : "Imaginons maintenant qu'elle a fait avant 1 voire 2 tours de mêlée (qu'elle est donc normalement « désorganisée » voire « sans formation »), la règle indique clairement qu'une charge est impossible dès qu'une unité est « désorganisé ». Or l'avance incontrôlée permet la charge."
R : "Effectivement il n’est pas possible de charger si la formation de l’unité est dégradée. Toutefois, il n’est pas mentionné que l’assaut suite à une avance incontrôlée s’effectue par une charge mais que “Une unité qui part en avance incontrôlée applique la vitesse de charge de la formation dans laquelle elle se trouve ...”. En clair il s’agit d’une avance très rapide. Je rappelle aussi qu’avant de charger il faut effectuer un test de moral préalable et que si l’ordre est de charger et que l’unité doit faire une “avance incontrôlée” suite au résultat de ce test, elle n’obéit plus, sinon elle aurait un résultat au test compris entre 1 et 7 (pour une unité régulière). Donc, l’avance incontrôlée doit bien être considérée comme un désavantage dont je l’avoue dans certains cas les conséquences peuvent être très positives comme extrêmement désastreuses. Enfin, il ne faut pas oublier que le bonus apporté par ton général lors du test moral s’étant de –2 à +2 pour un divisionnaire. Il est donc possible de “freiner” et ralentir les effets des cachets de Moralium et de Motivex avalé par tes unités."
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EXPERT
Q : "Page 88, il est écrit « Une avance incontrôlée qui contacte au cours de la période ou de la suivante une unité ennemie,bénéficie des bonus alloués à une unité qui charge ».
Est-ce que cela signifie qu'au combat l'unité bénéficiera du bonus de charge et des bonus de rangs s'il s'agit d'infanterie en colonne?
R : "Oui car la charge répond à des conditions bien précises pour pouvoir être lancée et "Le seul cas où une charge peut être effectuée sans avoir suivi cette procédure est celui d’une avance incontrôlée (voir section moral) suite à un test de moral en cours de période." (page 51). L'avance incontrôlée bénéficie bien de tous les avantages de la charge."
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DÉBUTANT
Q : "Page 84 dans « facteurs tactiques de moral », « conséquences formation et abri », il est écrit « unité non en carré contre cavalerie » -2. Me confirmes-tu que cela ne concerne que les unités d infanterie ?"
R : "Oui, c'est bien le cas."
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CONFIRMÉ
Q : "Au-delà de la demi-portée, il n'y a pas d'interpénétration au boulet d'artillerie ?"
R : "Non, en revanche son effet peut-être grandement diminué. Se reporter à la page 67, paragraphe 3.7 : "Les effets de la pénétration peuvent être nuls, car l’unité interpénétrée peut être au-delà de la ½ portée par exemple, alors que l’unité immédiatement placée devant sera à pleine portée."."
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